Avoir un enfant, c’est une bonne nouvelle mais également beaucoup de soucis. Tous les parents le disent.
Après l’âge du landau, les cris, les pleurs et les tensions des enfants ne sont pas toujours faciles à gérer pour les parents. N’est-ce pas ? Surtout dans l’espace public.
On vous propose les trois meilleurs conseils pour pouvoir gérer et traverser les crises de l’enfant dans le supermarché.
Enfant coincé devant le rayon des chocolats, ce de déjà vu ? non ?
En fait, Le cerveau de notre enfant est fortement stimulé, les produits, la lumière, les décorations, etc. il n’a rien à faire et il ne possède pas de moyens pour trier ces stimuli qui excitent ses neurones.
Réclamer les chocolats n’est alors qu’une tentative de reprise de contrôle face à l’excès de stimulations.
La bonne réaction ne serait donc ni de lui acheter un paquet de chocolat, ni de le gronder, ni de l’ignorer, mais de l’englober avec tendresse et solidité, même s’il se débat. Ce qui déclenchera « une sécrétion d’ocytocine, une hormone qui l’aidera à se calmer, à développer les voies de communication neuronales qui l’aideront à gérer ses émotions toute sa vie« . décrit Isabelle Filliozat.
Les mots « je veux », ne seraient de plus, selon l’auteure, pas à prendre forcément au pied de la lettre. « Les parents interprètent les « je veux » comme des exigences en oubliant qu’ils ont eux-mêmes enseigné ces mots ‘tu veux... ?’. En réalité, l’enfant explore sa capacité à penser en images et y prend plaisir« , explique-t-elle.
L’enfant de moins de trois ans peut également confondre le verbe « vouloir » à ceux de « penser à », « croire », « aimer » ou encore « reconnaître ». Il l’utilise donc à toutes les sauces sans forcément désirer réellement quelque chose. Parfois, la seule interaction sur l’objet de son « désir » avec un adulte peut contenter un enfant. Il est entrain de solliciter notre attention, le fait d’imaginer le jouet ou le chocolat peut lui satisfaire parfaitement.
Par ce que passer des moments avec nos enfants est primordiale pour leurs développements. Ça vaut le coup, d’essayer, non ?
La tempête va certainement passée. Il est recommandé de proposer à notre enfant de boire. On peut aussi par la suite lui proposer une mission en provocant le rire du genre « les pat patrouilles partent en mission ! » et ce afin qu’il se sente utile et focalise son attention. De plus, cela lui permettra de gagner en autonomie et en confiance en vivant de nouvelles expériences.
Voici quelques exemples :
“On va peser les tomates. Tu me guides ?”
“Peux-tu, s’il te plait, tenir le panier ! Cela m’aidera beaucoup.”
“Cela t’amuserait de biper les produits (avec la scannette) ?”
Et bien oui, aller au magasin avec son enfant peut être un bon moment de connexion, partage et d’apprentissage pour lui.
L’ouragan émotionnel que notre enfant confronte n’est qu’un symptôme, son existence est primordiale. Savoir le gérer avec bienveillance est bénéfique pour le développement de notre enfant mais on sait tous que « Prévenir vaux mieux que guérir » c’est pour celà qu’on a dressé un ensemble de précieux conseils pour anticiper la majorité des crises.